Mise en pause totale du marché immobilier face à la crise du Coronavirus.
Quelles sont les conséquences réelles ?
Sur le court terme, des conséquences difficiles
Il est évident que la crise sanitaire du Covid-19 ainsi que le confinement prolongé des Français a mis à mal les projets immobiliers de beaucoup. Acheteurs comme vendeurs ont été immobilisés dans leurs projets et les sociétés de promotion immobilière ont vu nombres de leurs chantiers paralysés, ce qui a entrainé une baisse radicale du nombre de transactions. Le délai d’élection subit par les municipales a eu pour conséquence un retard conséquent des permis de construire qui ne devrait se résorber avant la rentrée 2020.
Le marché immobilier : toujours une valeur refuge ?
Cependant, l’avenir du marché immobilier n’est pas si terne. Il faut bien évidemment prendre conscience des conséquences du confinement sur les envies des acquéreurs. Qui n’a pas rêvé d’un jardin où d’un bain de soleil pendant ces 56 jours confinés à la maison ? D’après les spécialistes du marché, l’apparition de micro-marchés (maison avec jardin à proximité de grandes villes) est inévitable. Néanmoins les principales métropoles aussi verront le prix de leur immobilier rapidement stabilisé. L’influence des 2 mois de télétravail de la plupart des Français va profondément changer les mœurs et poussera sûrement la qualité du réseau internet à devenir un argument majeur de vente.
Une opinion publique qui rassure
L’immobilier inspire la confiance d’un marché qui vous est essentiellement destiné et qui répond à un besoin réel. Ce besoin est peut-être même, paradoxalement, exacerbé par ce que nous sommes en train de traverser. L’importance du toit, en ces jours si particuliers, est renforcée.
Plusieurs études menées à l’aube du déconfinement amènent également une opinion rassurante sur le marché immobilier. En effet, plus de 84% des Français interrogés sont déterminés à continuer leurs projets immobiliers interrompus par le confinement. Certes, un tiers souhaitent un logement plus grand et un quart veulent maintenant un jardin, mais ce sont 57% des ménages qui conservent le même budget.